Par Huan Xiang, journaliste au Quotidien du Peuple Le 5 mars, la délégation de Beijing à la 12e Assemblée nationale populaire (ANP)a tenu sa première réunion plénière de la société, lors de laquelle elle aexaminé le rapport de travail du gouvernement, en présence de Wang Qishan,membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du Particommuniste chinois, et secrétaire de la Commission centrale de contrôle de ladiscipline, qui a participé aux délibérations. Selon Wang Qishan, dans latradition historique chinoise, le terme « gouvernement » a toujours été comprisau sens large, assumant une responsabilité illimitée. Les organes du Parti, lesorganes de l'ANP, les organes administratifs, les organes de la CCPPC, lestribunaux et les procureurs constituent, aux yeux des masses, le gouvernement.Sous la direction du Parti, il n’y a qu’une division du travail entre legouvernement et le Parti, il n'y a pas de séparation entre le Parti et legouvernement ; à ce sujet, les choses sont claires et nettes et ne laissent pasde place au doute, il y a une confiance intrinsèque dans la solidité, dans lathéorie, dans le système et dans la culture de la voie du socialisme àcaractéristiques chinoises. Les relations entre le Parti et le gouvernement ont toujours été un sujetd’attention majeur pour le public. Selon un auteur du célèbre compte publicWechat « L’île aux Preux », quand Wang Qishan a évoqué cette fois la « divisiondu travail entre le Parti et le gouvernement » et a souligné à plusieursreprises la nécessité d’être « sous la direction du Parti », il s’est montrédans la droite ligne des idées de l'ancien dirigeant du Parti communistechinois Deng Xiaoping, qui disait qu’il fallait « adhérer au leadership duParti (communiste), et que le Parti devait être bon dans son rôle de leader ». Wang Qishan a esquissé le cadre de suivi de la réforme. Selon lui, lesystème de gouvernance du Parti et de l'Etat comprend deux aspects : premièrement,le Parti doit être régi conformément aux règles, adhérer à une disciplinestricte et à la loi, la discipline passant devant la loi, et parvenir à uneséparation entre la discipline et la loi, faire des statuts du Parti et desrègles du Parti une sorte de mètre-étalon, et s’appuyer sur la plus strictediscipline pour administrer le Parti ; deuxièmement, gouverner le pays sur labase de l'état de droit et en conformité avec la Constitution, les lois et lerèglements. Le Parti doit renforcer son autocontrôle, tout en assurant lecontrôle de l'appareil d'Etat ; si l’on veut assurer une supervision complètede tous les responsables exerçant une autorité publique et renforcerl'auto-surveillance du Parti et de l'Etat, il faut d’abord nécessairement assurerune supervision interne complète du Parti. La Chine s’est engagée dans la construction d’unecause socialiste avec des caractéristiques qui lui sont propres, et en ligneavec la situation réelle. A la différence de la théorie politique occidentaledite de « gouvernement limité », en Chine, et en particulier dans le domaine del'opinion publique, le sens du terme de « gouvernement » va bien au-delà que lasimple administration de l'Etat. En décembre 2016, quand il a rencontrél'ancien secrétaire d'Etat américain Henry Kissinger, Wang Qishan avait ainsidit : « améliorer la surveillance de l'Etat, cela veut dire assurer lasupervision du gouvernement au sens général du terme, donc y compris desorganes du parti et des divers organismes gouvernementaux
|