法国一次性婴儿尿布可能含有化学物质
亲子丨妈妈的责任法国一次性婴儿尿布可能含有化学物质不要给孩子穿太香的尿布《法国侨报》讯:(实习记者昊东)你是一个好妈妈吗?弱小的孩子,需要格外的呵护。请问你选对了孩子的尿布、纸尿裤吗?芳烃,二恶英......法国媒体今天爆料说:法国一次性尿布中发现的一些化学物质可能对婴儿造成“健康风险”。周三,政府要求一次性尿布制造商尽快消除尿布中这些有风险的化学物质。因为ANSHS周三公布的一项调查结果显示:“化学污染涉及所有类型的尿布,包括所谓的健康生态尿布,”GéraldLasfargues说。“虽然目前没有证据表明婴儿患病与尿布之间存在关联”。但是,其副首席执行官Gerard Lasfargues说:“我们不能排除存在的健康风险(......)因为我们观察到超过一些化学物质超过了人体能承受的阈值。”他对法新社记者说。主要是两类物质:(丁基苯基甲基丙酸和羟基异己基3-环己烯甲醛);以及某些多环芳烃(可致癌),二恶英或呋喃。“消除这些物质”周三上午8点卫生,经济和工业部长重申了这一意见。部长们表示,测试结果表明尿布没有“揭示任何直接的和严重的危险”,但“要求制造商和经销商做出承诺,将婴儿尿布中的这些物质在15天内消除”。该产业的从业人员必须“尽快采取措施保证相关产品在市场上的安全”。ANSES解释了其在全球范围内的第一次对这类尿布进行评估的评估方法。ANSES评估了一次性尿布“在实际使用条件下”的潜在风险。ANSES选取了36个月以来市场上婴儿“最常用的”的23种尿布。但在分析的时候匿名了各个品牌,以防对结果造成影响。Gerard Lasfargues说:“我们是根据婴儿每层尿布的佩戴时间以及所穿尿布的数量来计算毒素吸收量,之后将每种物质的参考毒理学值进行比较”。首先要消除的是尿布中的芳香烃(能产生香味)——生产者有意添加的化学品。正如ANSES所建议的那样,生产者必须更好地控制“所用的原材料”,并去除“可能是某些化学物质形成起源的制造过程”。另一方面,DGCCRF将在2019年加强对一次性尿布生产的控制,法国将在布鲁塞尔申请更多“保护性”的法规。因为一次性尿布在欧盟属于一般类消费品,不适用于某些化妆品或液体泄漏保护等特定规则。“我们的尿布很安全”尽管有这样的警告,尿布制造商工会保证会一直“让所有父母放心”。“消费者可以继续安全地使用GroupHygiene制造商提供的尿布,”其总代表ValériePouillat表示,他承诺“与当局合作”。在周三早上的一份声明中,Pampers公司(美国宝洁集团)确保他们的“尿布一直都是安全的”。它表示它“已经实施了该报告提出的建议”,并指出其产品“不含欧盟列出的26种过敏原中的任何一种”。法国品牌Joone的总裁Carole Judge-Llewellyn声称自己是“世界上第一个完全公布婴儿尿布化验成分分析的尿布品牌。”“随着ANSES的化验报告,当局终于意识到了整肃婴儿尿布市场的重要性。”他说。(来源:Le Point) Couches pour bébés: alertesur des "risques", les fabricants sommés d'agir Parfums, dioxines... Certainessubstances chimiques détectées dans les couches jetables peuvent présenter des"risques" pour la santé des bébés et devrontêtre éliminées par les fabricants dans les meilleurs délais, a exigé legouvernement mercredi. Selonun avis de l'Agence de sécurité sanitaire Anses publié mercredi, il n'existe "aucune donnée épidémiologique permettant de mettre en évidence une association entre des effetssanitaires et le port de couches". En clair, pas de preuve que les couchesjetables portéespar 95% des bébés de France soient néfastes. Mais,selon son directeur général délégué Gérard Lasfargues, "on ne peut pasexclure un risque (...) puisqu'on observe un dépassement des seuils sanitaires pour uncertain nombre de substances", a-t-il expliqué à l'AFP. Il s'agit de deux parfums (butylphényl méthyle propional et hydroxyisohexyl3-cyclohexènecarboxaldéhyde),ainsi que de certains hydrocarbures aromatiques polycycliques (parfois cancérogènes), de dioxines ou de furanes. "Éliminerces substances"A lasuite de cet avis réclamé par le gouvernement en janvier 2017 après un article de 60 millions deconsommateurs, les industriels et distributeurs du secteur devaient être reçus à Bercy mercredi à 8h00 par les ministres de la Santé, de l'Economie et de la TransitionEcologique. Cesderniers ont précisé que l'avis ne mettait "pas en évidence de danger grave et immédiat", mais "exigent desfabricants et des distributeurs qu'ils prennent avant 15 jours des engagementspour éliminerces substances des couches pour bébé". Les professionnels du secteurdevront "prendre dans les meilleurs délais les mesures garantissant la sécurité des produits sur le marché". Pourson évaluation,"la première"de ce type au niveau mondial sur les couches, l'Anses a évalué le risque potentiel "dans desconditions d'usage réalistes"."On calcule une quantité absorbée en fonction du temps de port de couche,du nombre de couches portéespar les bébés, jusqu'à 36 mois, et on compare à des valeurs toxicologiques de référence pour chacune des substances",explique GérardLasfargues, précisantqu'un bébé porte entre 3.800 et 4.800 couches. Première cible, les parfums, les seuls de cesproduits chimiques à être intentionnellement ajoutés par les industriels. Comme le suggère l'Anses, ils devront également mieux contrôler "la qualité des matières premières utilisées" qui peuvent être contaminées au préalable et modifier "les procédés de fabrication susceptibles d'être à l'origine de la formation de certainessubstances". D'autrepart, la DGCCRF renforcera les contrôles en 2019 et la France plaidera à Bruxelles pour des règles européennes plus "protectrices". Lescouches jetables sont soumises dans l'UE à la réglementation générale sur les produits de consommation etnon à desrèglesspécifiquescomme certains produits cosmétiques ou les protections pour fuitesurinaires. Malgré cette alerte, le syndicat des fabricantsde couche a tenu à"rassurer tous les parents". "Les consommateurs peuventcontinuer àutiliser les couches proposéespar les fabricants de Group'hygiène en toute sécurité", a assuré sa déléguée générale Valérie Pouillat, s'engageant à "coopérer avec les autorités". "Noscouches sont sûres"Dansun communiquémercredi matin, l'entreprise Pampers (groupe américain Procter and Gamble) assure queleurs "couches sont sûres et l'ont toujours été". Elle indique avoir "déjà mis en place les recommandations formulées par le rapport" et affirme que sesproduits "ne contiennent aucun des 26 allergènes listés par l'Union européenne". Laprésidentede la marque française Joone, Carole Juge-Llewellyn a pour sa part revendiqué avoir été "la première marque de couches au monde à publier intégralement les analyses toxicologiques denos changes pour bébé". "Cet engagement pour unepolitique de transparence très exigeante fait aujourd'hui enfin l'objetd'une prise de conscience partagée par les pouvoirs publics avec lapublication du rapport alarmiste de l'Anses aujourd'hui". 60millions de consommateurs a de son côté salué les recommandations de l'Anses. Mais"il faudrait pour les bébés que ça ne traîne pas trop", a déclaré à l'AFP son rédacteur en chef adjoint Benjamin Douriez. L'avisde l'Anses est basé surdes analyses de 23 couches "parmi les plus utilisées", mais ne cite aucune marque, lesdonnéesayant été anonymisées. "La contamination concerne toustypes de couches, y compris les couches dites écologiques", assure Gérald Lasfargues.
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