Au cœur denotre « Urbanité », lapeinture de LI FANG Actuellement a lieu du 6 au 31 mars, à Victoria's Gallery, 5 rue deProvence, 75009 à Paris, la dernière exposition « personnelle » de Li Fang. Cette exposition réalisée par l’artiste fait suite à une série impressionnante d’expositions dénommées« Eté indien », «Les passants», «Rêveries d’une promeneusesolitaire», «Instants Tannés», «Regardez-Moi!!», «Corps en mouvement»… autantde titres révélateurs, évoquant enquelque sorte le sens caché de sa peinture. Elleexpose régulièrement à Paris, New York et Pékin, ses tableaux sont composés de sujets trouvéslors des voyages de l'artiste, dans la plupart des villes où elle est allée. Li Fang, est une jeune peintre chinoise née à Jiangsu en Chine, vivant à Paris depuis 2001. Diplômée en arts de l'Université normalesupérieure et de l'Institut d'art de Nankin, elle est titulaire également d'unDEA de la Sorbonne en arts plastiques. Elle possède une solide formationartistique et surtout elle a un véritable talent. Noussommes allés voir sa dernière exposition à Paris intitulée « enpassant ». Elleest surprenante. Les tableaux sont à la fois différents, contrastés, mais c’estbien Li fang que nous voyons. Le même style avec les formes figuratives de sespeintures dévoilant progressivement par l’abstraction la réalité étrange etfamilière de notre vie quotidienne. Les contrastes sont saisissants. Les visages encouleurs aux traits imprécis de ses personnages affirment leurs formes ; ilsnous font ressentir progressivement leur absence qui devient notre présence. Il faut comprendrel’œuvre de Li Fang dans son déroulement et son développement. L’actuelle exposition« personnelle», de ses peinturestraduit un état d’esprit différent. On peut rencontrer maintenant et ici unecertaine gaité. Les couleurs s’animent, se réchauffent, s’éclairent beaucoupplus que d’habitude. Les personnages dans leurs mouvements ont rendez vous avecle soleil. Les espaces de lumièreprennent forme et vie mais expriment toujoursun silence étrange, inquiétant et quotidien. C’est bien Li Fang et l’expressiontrès personnelle de sa peinture à l'huile, avec à la foisdes à-plats bien marquée et solides mais aussi éphémères révélant l’existencefragile qui, dans le monde actuel, est aussi, la notre. L’artiste porte unregard vif sur notre société. Nous nous recherchons dans les métropoles qu’ellenous montre. Notre individualité se cache dans la matière de ses personnages,de ces personnes allons nous dire. Sonregard, en tant que non occidentale nous interroge, il filtre différemmentnotre réalité, nous offre une distance surprenante. Les postures de ses«passants » montrent une vérité physique et universelle d’homme moderne urbanisé. Li Fang saisit les paradoxes de notreépoque qui passe de la fébrilité passagère au désœuvrement, de la foule àl'intimité, du mouvement au repos. Concréteent, on ressent cette absence qui progressivementdevient présence. Ainsi, nous voyons l’œuvre de Li Fang dans son déroulement et son développement. Avecles à-plats marqués de sa peinture et son regard subtil sur les métropoles oùces personnages peuvent paraître perdus, Li Fang crée des toiles qui exprimentétrangement notre réalité quotidienne sous des angles inattendus. Cette exposition« personnelle » « En passant » traduit un état d’esprit différent. Ses toiless’animent, se réchauffent, s’éclairent beaucoup plus que d’habitude. On peut yrencontrer une certaine gaité. Ses personnages bougent, ils ont rendez vousavec le soleil. Avec eux les mouvements,les espaces de lumière prennent forme et vie, et traduisent leurs silencesétranges et familiers. Enfin, nous retrouvons bien Li Fang et l’expression trèspersonnelle de sa peinture à l'huile qui révèle la fragilité de notre « Urbanité. AndréFERNANDEZ [attach]69568[/attach] [attach]69569[/attach] [attach]69570[/attach] [attach]69571[/attach] |