Combien de fois sous la lune,
Une coupe à la main j’interrogeai le firmament
Ne sachant pas, dans les palais célestes, quelle année on était
Je voulais partir à cheval sur le vent, mais j’avais peur,
Des pavillons d’or, des maisons de jade
Du froid glacial de ces hauts lieux,
De ces ombres qui dansent, inhumaines
Tourné vers ce palais, vers ses belles fenêtres,
Qui illuminent mon éveil
Insensibles, parfois grandes, parfois rondes
L’homme est joyeux et triste, seul et aimé,
La lune est sombre et claire, ronde et voilée
Rien ne s’accomplit jamais
Si seulement la vie était longue
A mille lieues, avec Phoebé