Par Hu Zexi, journaliste au Quotidiendu Peuple «En 2016, la Chine a enregistré 4 080cas de dons d’organes après un décès et 13 000 opérations de transplantations,prenant la deuxième place mondiale juste après les Etats-Unis», a récemmentdéclaré Huang Jiefu, directeur de la Commission chinoise de la donation et dela transplantation d'organes. «Le taux de la réussite chirurgicale aconsidérablement augmenté. Par exemple, pour les patients ayant reçu une greffehépatique, le pourcentage de leur survie pendant la première année peut êtresupérieur à 95%», a-t-il précisé. En tant que membre du Comité nationalde la CCPPC et ancien vice-ministre de la Santé, Huang Jiefu a participé enfévrier dernier au «Sommet mondial de lutte contre le trafic d'organes» auVatican. Le responsable a notamment indiqué qu’àpartir de 2015, la donation après la mort constituait en Chine la seule provenancedes greffons. Fin 2016, Alipay, une application de paiement en ligne gérée parle groupe Alibaba, a enregistré plus de 10 millions de demandes de dond’organes sur une plate-forme spéciale destinée à ce domaine. Cependant, le pays est encore confrontéà de nombreux problèmes concernant la transplantation d'organes : en raison notamment d’un système de gestionincompétent, d’une pénurie de professionnels de la santé, et des coûts élevésdes opérations chirurgicales. La nation devrait pouvoir proposer chaque année àprès de 300 000 patients une greffe d'organe, mais seulement 31 000 personnesont été enregistrées dans la liste d’attente officielle. «La plus grande difficulté résulte aumanque de médecins et d’hôpitaux qualifiés», a expliqué Huang Jiefu. Le nombredes dons d'organes en 2016 s’est multiplié, mais on a seulement noté 380 cas degreffes cardiaques et 204 transplantations pulmonaires. Dans les 5 ans à venir,nous devrions pouvoir compter sur 500 hôpitaux spécialisés dans ce domaine, a-t-ilsouligné.
|