本周二,警方在巴黎92省Neuilly-sur-Seine的公寓里发现一具男孩尸体。
房主是一65岁男子,死者是他儿子。他的儿子死于2015年年底,死亡时14岁。一年多的时间里,他都和儿子尸体生活在这个公寓里。
很奇怪的是,没有人去寻找死去孩子的下落,包括学校和家里。
儿子的尸体一直被裹在地毯里,邻居们表示没有闻到奇怪的气味,只是很短一段时间内一层邻居抱怨浴室里有奇怪的味道。
显而易见的,这位65岁的男子被怀疑为杀人凶手。
直到周四,他依然没有承认自己是凶手,只承认了当时和儿子有过一次争吵。但他说自己不记得之后发生了什么,再之后就发现儿子死了。。。
但当时,他既没有报警也没有叫救护车,只是把尸体裹在地毯里。
那么尸体是怎么被发现的呢?
是因为他接近两年没有交房租,房东不得已报警将他赶走。走投无路的情况下,他拿起刀想要自杀。警察闯入后发现了地上的鲜血以及毯子里儿子的尸体。
据了解,这位阿尔及利亚人2015年时丧偶,在妻子死后的几个月后,他再也没交过房租。鉴于他的精神和健康状态都不稳定,警方暂时无法对他进行审问。 Hauts-de-Seine : le cadavre de son fils était enroulé dans le tapis depuis plus d'un an
Le cadavre découvert mardi dans un appartement d'un immeuble cossu de Neuilly-sur-Seine est celui du fils du locataire de 65 ans, désormais soupçonné du meurtre.
Le locataire endetté de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) cachait de très lourds secrets. Depuis un an et demi, il vivait dans son deux-pièces rez-de-jardin avec le… corps de son fils, qu’il a très vraisemblablement tué à la fin de l’année 2015. Sans que personne ne s’inquiète de la disparition de l’adolescent. Ni à l’école, ni dans sa famille.
Dissimulée derrière les murs et la lourde porte de ce petit appartement d’un immeuble chic du quartier Bagatelle, l’horreur n’a pas filtré. L’odeur du corps en décomposition non plus, ou si peu que les voisins ne se sont pas alarmés. Tout juste a-t-on senti une mauvaise odeur dans la salle de bains du premier étage pendant une courte période. Le père, un homme de 65 ans qui se présentait toujours comme un homme important, distingué mais pas très avenant, que l’on croisait chaque jour dans le hall de l’immeuble ou dans le quartier, est clairement soupçonné du meurtre. Le parquet de Nanterre vient d’ouvrir une information judiciaire contre lui pour homicide volontaire.
Il ne voulait pas l’autoriser à fêter la Saint-Sylvestre avec des copains
Jeud, en fin de journée, il a été interrogé en garde à vue à l’hôpital, où il est soigné pour des blessures qu’il s’est lui-même infligées en se poignardant l’abdomen. Et même s’il ne reconnaît pas avoir tué son fils, qui n’avait que 14 ans et demi, il admet «une dispute», selon un proche du dossier. Le père ne voulait pas l’autoriser à fêter la Saint-Sylvestre avec ses copains. La dispute a dégénéré en bagarre, a encore reconnu le père. Il affirme n’avoir aucun souvenir de ce qu’il s’est passé avant de réaliser la mort de son enfant. Toujours selon ses dires, la sidération l’a figé au point qu’il n’a rien fait. Pas d’appel aux secours, ni à la police. Le corps est resté là, dans l’appartement, dans un couloir menant à la chambre de l’adolescent. Le père a fermé la porte du couloir, le cadavre s’est décomposé au fil des mois, dans un tapis enroulé.
Le sexagénaire aurait pu garder son secret encore longtemps. Mais voilà, il ne payait plus son loyer depuis bientôt deux ans et la propriétaire a fini par obtenir son expulsion. Mardi, l’huissier s’est présenté chez lui. Acculé, il a saisi un couteau pour s’éventrer. Une fois la porte ouverte, l’huissier, accompagné d’un serrurier et de la police, ont vu le sang au sol. Puis, dans l’appartement, c’est le corps putréfié qu’ils ont découvert. «Asséché, presque momifié», détaille un proche de l’affaire. D’après les résultats de l’autopsie, des blessures mortelles à l’arme blanche apparaissent sur ce qu’il reste de peau, dans le dos et sur l’avant du corps.
Dans le cadre de l’information judiciaire, une expertise psy devrait être ordonnée. La personnalité de cet Algérien, au vague passé de diplomate, trouble. «C’est un intellectuel, quelqu’un qui a eu des fonctions importantes, décrit une connaissance. Mais il n’est pas facile, très fier.» «Très secret», abonde un voisin du quartier avec lequel il discutait régulièrement. De son histoire, on sait que son épouse est décédée au début de l’année 2015. Quelques mois plus tard, il a cessé de payer son loyer. L’agence de conseil en communication qu’il avait montée en Algérie, tout en habitant Neuilly, il y a une dizaine d’années, n’était visiblement pas lucrative. Pas plus que sa société française enregistrée à Neuilly.
Le sexagénaire n’a pas été mis en examen car vendredi, il n’était plus en état d’être interrogé. La suite des investigations est suspendue à son état de santé. ( leparisien.fr)
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