Crisesyrienne : les parties doivent abandonner leurs intérêts personnels etpromouvoir davantage les pourparlers de paix de Genève Zhao Cheng, journaliste auQuotidien du Peuple Le 23 février, une nouvelle série de pourparlers de paix a eu lieu àGenève, en Suisse, au sujet de la situation en Syrie. A cette occasion, leQuotidien du peuple a publié un article de l'envoyé spécial chinois sur laSyrie Xie Xiaoyan, dans lequel celui-ci souligne que si l'on veut que cespourparlers de paix puissent parvenir à des progrès substantiels, entre legouvernement syrien et l'opposition, et entre les différentes factions del'opposition, il faut accorder une place centrale aux intérêts de la nation etdu peuple, faire davantage preuve d'un esprit de compromis et de collaboration,transformer les épées en socs, et faire les efforts nécessaires pour parvenir àla réconciliation nationale. Dans cet article, intitulé « Redémarrons le processus politique enSyrie », Xie Xiaoyan souligne que la guerre ne pourra pas résoudre lesproblèmes et que le recours à la force des armes n'apportera pas la paix. Lespays de la région concernés doivent abandonner leurs intérêts égoïstes etavancer ensemble sur les quatre pistes parallèles que sont le cessez-le-feu,les négociations politiques, l'aide humanitaire et la lutte contre leterrorisme. L'article insiste également sur le fait que si l'on veut résoudre lacrise syrienne, il faut aussi faire jouer pleinement à l'Organisation desNations Unies son rôle de canal majeur de médiation. Les Nations Unies ont unavantage et une expérience uniques dans la résolution des problèmes sensiblesinternationaux et régionaux ; il faut donc soutenir activement les effortsinlassables déployés par le Secrétaire général des Nations Unies et son envoyéspécial pour la Syrie, rassembler les différentes parties, parvenir à unconsensus et injecter une « énergie positive pour le dialogue deréconciliation ». Il n'y a pas longtemps, le Président chinois Xi Jinping a annoncé ausiège des Nations Unies à Genève que la Chine avait décidé d'offrir 200millions de Yuans pour la mise en œuvre une nouvelle aide humanitaire pouraider les réfugiés syriens et les personnes déplacées. À cet égard, l'article aréaffirmé que la Chine n'a pas d'intérêts propres en Syrie, et que les intérêtsdu peuple syrien vont dans le sens des intérêts de la Chine. La Chine n'ajamais cessé, avec toute sa sagesse et sa puissance, à contribuer à unrèglement politique de la crise syrienne. L'an dernier, sous la médiation active de Staffan de Mistura, l'envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, les deux parties onttenu trois séries de pourparlers de paix indirects à Genève. Et au début decette année, grâce aux bons offices de la Russie, le gouvernement syrien et lesgroupes armés d'opposition sont parvenus à un accord de cessez-le-feu et à lamise en place d'un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu, et ont participéà deux séries de dialogue à Astana.
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