Une réponse aux doutes del’Allemagne sur l’initiative « Une Ceinture, une Route » Selon Shi Mingde, ambassadeur de Chine en Allemagne, qui s’est exprimé dansun article qu'il a écrit vendredi 9 mars pour le principal journal économiquelocal Handelsblatt, l'initiative «Une Ceinture, une Route » est « une opportunité de coopération pour toutes lesparties ». L'article a répondu avec des données et des faits aux voix négatives qui sesont fait entendre en Allemagne et en Europe sur l'initiative, un projetd'infrastructures chinois massif visant à relier l'Asie, l'Europe et l'Afrique. M. Shi a souligné que l'initiative « Une Ceinture, une Route » n'est pas uneffort de la part de la Chine visant à s’accaparer legâteau économique, mais bien plutôt à développer celui-ci au profit de tous lespays situés le long des routes commerciales. L'initiative a été récemment confrontée à une série de critiques en Europe,y compris dans les cercles politiques, les groupes de réflexion et les médiasallemands. Cela inclut des accusations selon lesquelles la Chine va « écrire denouvelles règles internationales », qualifiant l'initiative de « versionchinoise de la mondialisation », et prétendant que ses avantages économiquesseront pour « la jouissance exclusive de la Chine ». L'initiative a même été un sujet dans les négociations sur la formation dunouveau gouvernement allemand. Face aux doutes qui ont émergé dans les médias allemands, M. Shi a réitéréen cinq points la nature de l'initiative. Premièrement, elle fait partie intégrante du système économique mondialexistant, et elle ne cherche pas à « remodeler le monde » ou à « remplacer unsystème ». Deuxièmement, l'initiative est une plate-forme de coopération pragmatique,pas un outil géopolitique de la Chine. Troisièmement, il s'agit d'une vision et d'une initiative ouvertes etinclusives, et non d'un « petit cercle » fermé et exclusif. Quatrièmement, l'initiative vise à soutenir l'intégration de l’Europe, passa division. Cinquièmement, l'initiative est un grand programme à long terme, pas unprojet ponctuel. Les ressources et capacités de la Chine sont limitées et l'initiativerequiert la participation active de l'Allemagne et de l'Europe. À cet égard, M.Shi a souligné qu'il n'y a pas de mondialisation avec de soi-disant «caractéristiques chinoises ». L'initiative « Une Ceinture, une Route » favorise la mise en relation despays développés, des pays en développement et des pays émergents. Elle vise àaméliorer et compléter les efforts de mondialisation existants et à insufflerun nouvel élan à la mondialisation. La Chine est prête à travailler avecl'Allemagne et l'Europe en tant que promoteur et façonneur de lamondialisation. Selon M. Shi, bien qu'il y ait beaucoup de mécanismes et de règles decommerce adoptés internationalement, la Chine n'y a pas participé de manière précoce. Malgré cela, « nous ne cherchons pas à briser cesmécanismes et règles ». L'initiative complète le système de gouvernance économique mondiale actuel.Elle ne remet pas en cause l'ordre économique et commercial internationalactuel fondé sur le libre-échange, pas plus qu'elle n'est une stratégie pour seprotéger contre l'influence occidentale. M. Shi a conclu qu'avec l'initiative « Une Ceinture, une Route », la Chinen'a jamais et ne cherchera jamais à établir sa domination, pas plus qu'elle necherchera à exporter son propre système vers les pays situés le long de sonparcours.
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