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La décision prise par le gouvernement Fillon de décaler du 1er janvier au 1er avril la revalorisation des prestations familiales sera reconduite par le nouveau gouvernement.file:///D:\用户目录\Documents\Tencent Files\846898392\Image\1$6_SN9ERIO}F8OSUTKEDXL.gif
Comme cette année, les bénéficiaires de prestations familiales devront attendre le printemps prochain pour voir leurs aides revalorisées, au lieu d'en bénéficier dès le début d'année. Le décalage du 1er janvier au 1er avril, décidé l'an dernier par le gouvernement Fillon, va en effet être pérennisé: «Ces trois mois sont définitivement perdus, les prestations seront dorénavant relevées en avril tous les ans», explique Jean-Louis Deroussen, le président (CFTC) de la Caisse nationale d'allocations familiales, dansLes Échosce jeudi.
Le gouvernement Fillon avait, dans le cadre de son plan de rigueur, pris la double décision de décaler la revalorisation et de ne pas calquer la hausse sur l'inflation. La mesure devait en effet permettre une économie de 400 millions d'euros. Dans un contexte d'austérité, les équipes de François Hollande ont décidé de maintenir le décalage en 2013 pour éviter toute dépense supplémentaire. Le gouvernement en place a toutefois pris la décision de revaloriser les allocations familiales, aides à la garde d'enfants ou encore allocations de rentrée scolaire en fonction de l'inflation.
Le gouvernement table ainsi sur une hausse des prix (hors tabac) de 1,75% en 2013, ce qui devrait permettre une revalorisation des prestations de 1,75% au 1er avril, soit une hausse de 1,6% en moyenne sur l'année. Ce chiffre pourrait toutefois être corrigé en fonction du taux d'inflation effectivement constaté pour 2012, qui sera connu en mars prochain.
Les pensions de retraites seront elles aussi rehaussées au 1er avril, mais ce n'est pas une nouveauté. «Le gouvernement a construit le budget de la Sécurité sociale pour 2013 en tenant compte d'une hausse de 2%», avancentLes Échos. La revalorisation sera donc plus forte que celle des prestations familiales mais il s'agit d'un rattrapage: la hausse de l'an dernier a été jugée insuffisante au regard de la hausse des prix.
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