Chine : politiques derefinancement plus strictes pour réorienter les fonds vers l'économie réelle LiNing, journaliste au Quotidien du Peuple LaCommission chinoise de régulation des titres (China Securities Regulatory,CSRC) a récemment publié de nouvelles règles sur le financement : premièrement,le nombre maximum d'actions que les sociétés cotées pourront vendre par lebiais de placements privés ne devra pas dépasser un maximum de 20% de leurcapitalisation totale ; deuxièmement, les sociétés cotées devront attendre aumoins 18 mois entre les cycles de financement, y compris les introductions enbourse, l'émission d'actions supplémentaires, les attributions d'actions et lesplacements privés ; troisièmement, les sociétés cotées, à l'exclusion des sociétésfinancières, ne pourront pas s'impliquer dans des actifs financiers à longterme et sur une grande échelle à des fins de transaction et d'investissementlors de la demande de refinancement ; quatrièmement enfin, le critère defixation des prix de l'assurance non publique devra être déterminé à la date dupremier jour d'émission des actions. Depuislongtemps, le marché boursier chinois vit une situation de « financementslourds et de faibles retours », mais ces dernières années, avec la haussecontinue de l'échelle de refinancement, plus le rythme élevé des introductionsen bourse, la pression sur le financement du marché boursier par capitauxpropres s'est encore accrue. Cet excès de financement a suscité de plus en plusd'inquiétudes sur le marché. Lesquatre aspects des nouvelles règles promulguées par la CSRC, qui concernentl'échelle, la fréquence, la qualification et la fixation des prix de base desrefinancements, visent à lutter contre cette maladie des sociétés cotées qu'estle financement excessif et fréquent, et à réduire considérablement la taille durefinancement du marché boursier, et de parvenir à un bon marché boursiersecondaire. Deng Ge, porte-parole de la CSRC a souligné que, chez certainessociétés cotées, il y a des tendances de financement excessives, et quecertaines entreprises se développent en dehors de l'activité principale del'entreprise, et se lancent dans des opérations de financement fréquentes.Certaines entreprises multiplient les nouveaux projets, s'emballent de manièredéraisonnable pour certains concepts, sortent de leurs limites pour se lancerdans de nouvelles industries, et les financements dépassent de beaucoup lataille réelle des besoins en la matière. Certaines entreprises possèdentbeaucoup de fonds collectés inutilisés, procèdent à des changements fréquentsdans leur utilisation, ou sortent du réel pour passer dans l'imaginaire,travestissant les investissements en produits financiers et autres placementsfinanciers. Lesdonnées ont montré qu'après que les sociétés cotées aient été officiellementautorisées à financer des placements privés, les fonds collectés via ce canalse sont élevés à 6 110 milliards de Yuans depuis 2006, ce qui a fortementréduit le marché des introductions en bourse, qui a collecté 2 200 milliards deYuans pendant cette période. Au cours de la période considérée, un total de 3359 placements privés ont été conclus, tandis que le nombre d'introductions enbourse s'est monté à 1 808. Avec une échelle et une fréquence plus importantesque les autres produits de financement, les placements privés sont ainsidevenus un important canal de financement pour les sociétés cotées et ont jouéun rôle important dans le développement de celles-ci. Mais d'autre part, enraison du manque de conditions substantielles relatives à ce genre definancement, d'une période d'examen relativement courte, on a vu desentreprises se précipiter sur ces ressources en capital pour en tirer desbénéfices à court terme, sans vraiment chercher à savoir si elles avaient réellementbesoin ou non de cet argent. Certainsanalystes du marché estiment que ces nouvelles dispositions sur le financementincitera les sociétés cotées à planifier leurs besoins de financement demanière plus rationnelle, en se basant sur les besoins réels de développementde leur entreprise, à constituer des mécanismes de financement ordonnés etéquitables pour éviter des problèmes causés par les financements fréquentscomme les fonds inutilisés et le gaspillage des ressources, améliorerl'efficacité globale de l'allocation des ressources sur le marché boursiers, etréorienter les fonds vers l'industrie, pour leur permettre de jouer leurvéritable rôle de refinancement pour promouvoir la restructuration et latransformation économiques.
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