Fortes chaleurs en France :Appel à la vigilance et recommandationssanitaires Souvenons nous de la canicule d'août 2003*. La crise de mortalité entraînée en France par la canicule d'août 2003 a été exceptionnellepar son ampleur et sa soudaineté. Elle a tué 15 000 personnes entre le 1er etle 20 août. Ampleur de la surmortalité ? Le nombre dedécès observé chaque année en France métropolitaine en juillet et en août estrelativement stable depuis trente ans, autour de 85 000. En 2003, lasurmortalité a commencé le 4 août et a duré 15 jours. Le pic a été atteint les11, 12 et 13 août 2003 avec un nombre journalier de décès deux fois et demisupérieur à sa valeur habituelle. file:///C:/Users/ADMINI~1/AppData/Local/Temp/msohtmlclip1/01/clip_image001.gif L'Île-de-France et le Centre les plustouchés La crise n'a pas été de même ampleurpartout. Les régions Île-de-France et Centre ont été les plus touchées, lamortalité y ayant plus que doublé pendant les 20 premiers jours d'août. Le 12août, le nombre de décès en Île-de-France a été multiplié par six par rapportaux années précédentes. En revanche, en Basse-Normandie, Bretagne,Languedoc-Roussillon et Nord-Pas-de-Calais, la surmortalité n'a pas dépassé 25%. file:///C:/Users/ADMINI~1/AppData/Local/Temp/msohtmlclip1/01/clip_image002.gif Des décès plus nombreux chez lespersonnes fragiles Le risque de décès en cas de forte chaleurest particulièrement élevé pour les personnes fragiles, enfants et personnesâgées notamment. Si les enfants ont été épargnés, probablement grâce à lavigilance des parents, les plus de 75 ans ont représenté 82% des victimes de lacanicule. Pour l'ensemble des personnes de plus de 75 ans, la mortalité aaugmenté de plus de 90 % par rapport au niveau normal, tandis que la hausseatteignait 130 % pour celles ayant 95 ans et plus. Pour plus d'informations : Surmortalité liée à la canicule d'août 2003 (D. Hémon et É. Jougla, Inserm,2004)
« Vagues de chaleur et mortalité dans les grandes agglomérations urbaines »(J.P. Besancenot, Environnement, risques et santé, Vol. 1(4), 2002
« Ecarts de température et mortalité en France » (M. Barbieri, A. Nizard et L.Toulemon, Document de travail, Ined, n°138, 2006) file:///C:/Users/ADMINI~1/AppData/Local/Temp/msohtmlclip1/01/clip_image001.gif L'Île-de-France et le Centre les plus touchés La crise n'a pas été de même ampleurpartout. Les régions Île-de-France et Centre ont été les plus touchées, lamortalité y ayant plus que doublé pendant les 20 premiers jours d'août. Le 12août, le nombre de décès en Île-de-France a été multiplié par six par rapportaux années précédentes. En revanche, en Basse-Normandie, Bretagne,Languedoc-Roussillon et Nord-Pas-de-Calais, la surmortalité n'a pas dépassé 25%. file:///C:/Users/ADMINI~1/AppData/Local/Temp/msohtmlclip1/01/clip_image002.gif Des décès plus nombreux chez les personnes fragiles Le risque dedécès en cas de forte chaleur est particulièrement élevé pour les personnesfragiles, enfants et personnes âgées notamment. Si les enfants ont étéépargnés, probablement grâce à la vigilance des parents, les plus de 75 ans ontreprésenté 82% des victimes de la canicule. Pour l'ensemble des personnes deplus de 75 ans, la mortalité a augmenté de plus de 90 % par rapport au niveaunormal, tandis que la hausse atteignait 130 % pour celles ayant 95 ans et plus. L'Île-de-Franceet le Centre les plus touchés La crise n'a pas été de même ampleur partout. Les régionsÎle-de-France et Centre ont été les plus touchées, la mortalité y ayant plusque doublé pendant les 20 premiers jours d'août. Le 12 août, le nombre de décèsen Île-de-France a été multiplié par six par rapport aux années précédentes. Enrevanche, en Basse-Normandie, Bretagne, Languedoc-Roussillon etNord-Pas-de-Calais, la surmortalité n'a pas dépassé 25 %. *source : Ined La canicule de2012 n’a pas la même ampleur que celle de 2003, mais restons vigilant*. Météo Franceprévoit, pour le week-end des 18 et 19 août 2012 et les jours suivants, uneforte augmentation des températures dans plusieurs départements. Sous réserved’une évolution quotidienne de la situation, les départements concernés sont :la Haute-Garonne (31), le Gers (32), Le Lot (46), le Lot-et-Garonne (47), leTarn (81) et le Tarn-et-Garonne (82).
La vague de chaleur est susceptible de s’étendre progressivement à d’autresdépartements du Sud-ouest et du Centre. La liste précise des départementsseront progressivement concernés communiquées localement par les préfets desdépartements en fonction des situations locales. Compte tenu de ces prévisions,et en complément des mesures qui pourront être mises en œuvre LaDirection générale de la santé a rappelé les recommandations sanitairessuivantes : Lespersonnes fragiles, en particulier celles ne résidant pas en établissement (notamment les personnes âgées de plus de 65 ans, les personneshandicapées ou malades à domicile, les personnes dépendantes ou en situation deprécarité) doivent :
- boire régulièrement et fréquemment de l’eau sans attendre d’avoir soif ;
- se rafraichir et se mouiller le corps plusieurs fois par jour ;
- penser à donner régulièrement de leurs nouvelles à leurs proches et dès que nécessaire et oser demander de l’aide ;
- éviter de sortir aux heures les plus chaudes et de pratiquer une activité physique ;
- maintenir leur logement frais (fermer fenêtres et volets la journée, les ouvrir le soir et la nuit s’il fait plus frais). Dans les établissements pour personnes âgées ou handicapées, l’activation, dans les départements concernés, du plan bleu permettra aux résidents de séjourner plusieurs heures par jour dans des pièces rafraichies ;
- passer si possible 2 à 3 heures par jour dans un lieu frais (cinéma, bibliothèque municipale, supermarché…).
La Directiongénérale de la santé rappelle l’importance de la solidarité de tous vis-à-visdes personnes fragiles pour prévenir les conséquences sanitaires de cette vaguede fortes chaleurs. Pourtoute information complémentaire en France : Plate-formetéléphonique nationale : 0 800 06 66 66 (appel gratuit depuis un poste fixe en France) Ouverturede 8h00 à 20h00 du lundi au samedi Ouvertureexceptionnelle dimanche 19 août 2012 *source : Directiongénérale de la santé
|